Un beurre responsable
Le beurre Charentes-Poitou AOP s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue des pratiques d’élevage et de transformation. Proposer un produit culinaire d’exception, c’est aussi respecter les Hommes, les Animaux et l’Environnement.
Un cahier des charges précurseur
Produire comme consommer le beurre Charentes-Poitou AOP, c’est alimenter une démarche de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). En plus de valoriser un savoir-faire régional et authentique, l’Appellation d’Origine Protégée obéit à des règles strictes et vertueuses sur les conditions d’élevage.
Révisé en 2022, le cahier des charges du beurre Charentes-Poitou AOP oblige dorénavant les éleveurs à nourrir leurs troupeaux avec des fourrages et des céréales cultivés localement, idéalement sur leurs propres exploitations. Les OGM, additifs et conservateurs sont interdits.
Cette mesure permet à la fois de garantir aux consommateurs un produit local, de nourrir plus sainement les animaux, de valoriser et d’entretenir les campagnes mais également de réduire l’impact carbone lié au transport.
Le cahier des charges du beurre Charentes-Poitou AOP accompagne la transformation du métier d’agriculteur pour en assurer la pérennité.
Des évolutions à venir
Pour toujours mieux répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux, le cahier des charges du beurre Charentes-Poitou AOP est appelé à évoluer dans les prochaines années. La commission Qualité du Syndicat des Laiteries Charentes-Poitou est en veille permanente sur les nouvelles pratiques qui pourraient encore faire progresser la filière.
Dans cette optique, le Syndicat des Laiteries Charentes-Poitou participe également à des projets collaboratifs comme ECOQUALINA, porté par l’Agence de l’Alimentation Nouvelle-Aquitaine, pour faire évoluer la performance environnementale des produits.
Ambitions 2030
Le Syndicat des laiteries Charentes-Poitou soutient le Conseil national des appellations d’origine laitières (CNAOL) dans la mise en place de sa démarche d’« AOP laitières durables ». D’ici à 2030, chaque appellation devrait officiellement contenir au minimum 18 mesures de durabilité.