Des vaches nourries aux cultures locales

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Pour percer les secrets du beurre Charentes-Poitou AOP, il faut d’abord pousser la porte des exploitations, à la rencontre des éleveurs. Tout commence dans les champs et à l’étable.

Depuis 2022, le cahier des charges du beurre Charentes-Poitou AOP impose une ration essentiellement locale. Les animaux reçoivent une alimentation majoritairement produite et conservée à la ferme, à base de fourrages (plantes herbacées, légumineuses, paille…), de crucifères (choux, colza, navets…), de graines de céréales (maïs) ou d’oléagineux.

Consulter le cahier des charges

Au menu à l’étable

La ration des vaches laitières comprend, par vache et par jour :
– au moins 2 kg de fourrages,
– au minimum 50 % et au moins 7 kg de maïs (sous toutes ses formes).

Les aliments issus de produits transgéniques (OGM) et les additifs sont interdits ; les compléments alimentaires sont limités.

Les bêtes disposent aussi en permanence d’une eau potable retenue dans des abreuvoirs, régulièrement nettoyés.

Une ration aux nombreuses vertus

Le choix d’une alimentation principalement composée de cultures locales présente de nombreux avantages. Il garantit :

  • une certaine autonomie et indépendance pour l’éleveur,
  • une ration homogène toute l’année et donc une stabilité et une régularité du produit fini.

Il offre aussi une ration de qualité aux cheptels, favorisant ainsi leur bonne santé, ainsi que la production d’un lait riche en matières grasses, particulièrement adaptée à la transformation beurrière.

Le maïs est un des éléments déterminants. Il agit à la fois sur la fermeté et la malléabilité du beurre Charentes-Poitou AOP, ainsi que sur son fameux goût de noisette.

Chaque éleveur engagé dans le cahier des charges de l’AOP beurre Charentes-Poitou et a l’obligation de déclarer ses rations. Celles-ci font l’objet de contrôles rigoureux et réguliers.

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Tous les jours, nous nous occupons de nos vaches ainsi que de la production de leur alimentation. Grâce à la polyculture, nous leur apportons tout ce dont elles ont besoin pour avoir un lait de qualité constant toute l’année. 

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Amélie, productrice à Saint-Pardoult (Charente-Maritime).